À la rencontre des travailleurs de Dubai

À la rencontre des travailleurs de Dubai

L’histoire derrière cette série photographique.

J’ai passé beaucoup de temps aux Émirats Arabes Unis depuis 2004. C’est un monde qui m’a beaucoup divisé. D’un côté, j’admirais la vitesse a laquelle ce pays se développer, mais en même temps, je ressentais beaucoup d’émotions envers les travailleurs de la classe ouvrière (En anglais : blue collar workers). Montrer le côté bling-bling de Dubaï m’intéresser peu. C’est ainsi que j’ai commencé à passer du temps dans le port de Sharjah, l’émirat voisin de Dubaï. Tellement proche que l’on ne se rend pas compte que l’on change de ville. C’est là que j’ai rencontré l’équipage iranien d’un bateau de marchandise et Adit, un Philippin qui travaillait à Starbucks. 

Les dix premières photos sont de l’équipage iranien qui m’ont accueilli avec une grande gentillesse. Je suis retourné plusieurs fois pendant une semaine. Ces marins voyagent entre l’Iran et Les Émirats Arabes Unis sur des bateaux en bois. Chaque trajet prend entre 12 et 15 heures. Leur marchandise n’ai pas de grande valeur, beaucoup de produit chinois. 

Les dix photos suivantes sont d’Adit, le travailleur philippin. Il travaillait à plein temps (50 heures par semaine) à Starbucks, ou il recevait un salaire de seulement 400 euros par mois. Il envoyait 200 euros par mois aux Philippines pour soutenir sa famille. Après quelques rencontres, Adit m’a demandé si je voulais visiter son logement. Il était logé par son employeur dans un ‘labour camp’, un camp de travailleur, ou il était logé avec cinq autres personnes dans une chambre d’environ 8 m2. 

Dans ce projet, je voulais avant tout montrer le visage des personnes qui travaillent si dure et sacrifice tant pour survivre. 

Pour des raisons personnelles, je n’ai jamais pu vraiment finir cette série photographique. Un jour peut-être.

© Tous droits réservés – Jake Borland

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